Traditionnellement cultivée sur les hauts plateaux d’Amérique du Sud, j’ai découvert cette plante il y a une quinzaine d’années grâce à un beau projet. Ce dernier consistait à subventionner les paysans qui abandonnaient la culture de la coca au profit de la culture de cette plante.
Le quinoa est une « pseudo-céréale » car ce n’est pas une herbe. De la famille des Chénopodiacées, le quinoa est étroitement lié à des espèces telles que la betterave, l’épinard ou l’amarante une sorte de plante herbacée.
Le quinoa est très digeste, pauvre en lipides, la majorité de ses derniers étant entre autres des oméga-3, ou des acides gras « essentiels », aux multiples bénéfices tant au niveau cardiaque, vasculaire que même cérébral.
Il est aussi riche en protéines (environ 13 grammes pour 100 grammes), en fer, en calcium, en manganèse, en magnésium & en fibres (excellentes pour réguler le transit et le taux de glycémie).
Dépourvu de gluten, le quinoa constitue un excellent substitut aux céréales dans la prévention de l’ostéoporose
Sa graine rappelle le millet. Bien cuisiné, il a une texture de caviar et un goût léger de noisette. Il se consomme aussi bien en version salée que sucrée.
Comment le préparer?
Il s’accommode à l’envie. Pour le consommer, il faut le rincer dans l’eau pour éliminer son goût amer. On le fait cuire idéalement dans faites le cuire dans 1,5 à 2 fois son volume d’eau bouillante selon la cuisson désirée. Il doit mijoter à feu doux jusqu’à l’apparition de son germe. Ensuite, on couvre pendant quelques minutes et on laisse le quinoa absorber l’eau restante.
Petite astuce : la farine de quinoa permet de faire de nombreuses préparations habituellement réalisées avec du blé, comme les crêpes, fars… à condition d’en réduire la quantité de moitié, car elle a un pouvoir d’absorption plus important.
Attention : à cause de la présence de saponine, le quinoa serait déconseillé aux enfants de moins de deux ans.
(Sources : recherches internet & ouvrages divers)