Le petit épeautre, également appelé engrain (triticum monococcum), est cultivé en Provence et dans les Alpes. Depuis 1997, le petit épeautre de Haute-Provence bénéficie d’un label IGP (Indication Géographique Protégée). Son rendement à l’hectare est très faible, ce qui explique que son prix soit plus élevé que celui du grand épeautre.
Des qualités nutritionnelles & physiologiques supérieures au grand épeautre
Il est très digeste, son grain n’est pas trop gros et sa texture est à la fois croquante et fondante. Le goût du grain de petit épeautre est plus typé que celui du blé.
Une faible teneur en gluten : son taux est très faible : 7% et de bien meilleure qualité que celui des blés actuels. Les personnes qui sont intolérantes au gluten l’assimilent donc relativement bien. L’inconvénient c’est que les préparations culinaires comme le pain ou les gâteaux lèvent moins bien.
Autre avantage non négligeable : c’est une céréale qui n’a pas subie de manipulation génétique.
Enfin, le petit épeautre est très riche en calcium, en phosphore et en magnésium. Il se distingue des autres céréales par la richesse et les qualités de ses protéines. Tout comme le quinoa et l’amarante, le petit épeautre fait partie des rares céréales contenant les 8 acides aminés essentiels à notre organisme. Il ne nécessite donc pas d’être associé avec une légumineuse.
Teneur pour 100g de petit épeautre :
Protéines 12,9 g | Fibres 10,3 g | Magnésium 120 mg |
Lipides 3,5 g | Valeur énergétique 375 Kcal | Phosphore 440 mg |
Glucides 72, 7 g | Calcium 100 mg |
Selon Professeur Henri Joyeux, Chirurgien-cancérologue au Centre Régional de Lutte Contre le Cancer au CHU de Montpellier et Chef de chirurgie digestive à l’Institut Curie à Paris
« Le Petit Epeautre de Haute Provence est une excellente céréale… ses qualités nutritionnelles sont incomparables, ce qui signifie qu’il est situé très haut dans l’échelle des céréales… Si l’on devait éliminer toutes les céréales pour des raisons allergiques, il y en a une que l’on pourrait garder, c’est le petit épeautre, parce que n’étant pas encore modifié génétiquement… Les personnes qui s’occupent de cette culture ont un produit exceptionnel… »
On peut le consommer sous différentes formes : en grain décortiqué et poli (comme le riz), en farine (pains et gâteaux), en pâtes (à préparer comme les pâtes de blé) en flocons généralement précuits (pour préparations rapides, épaissir des soupes ou des potages, ou encore pour réaliser des galettes végétales)
Il est très agréable en bouche et se prête aussi bien aux salades qu’aux préparations mijotées, voire même aux soupes et autres « riz » au lait.
(Sources : recherches internet & syndicat du petit épeautre )